Seule en scène, Hazel Anne délivre un rock tout en douceur, mêlant délicatesse et énergie. Aussi à l’aise en français qu’en anglais, les textes dévoilent leur poésie. Elle se balade librement dans les possibilités que lui offrent le looper et sa basse multi-effets. Ce serait du trip-hop si les rythmiques n’étaient si électrisantes. On tenterait de dire pop si le shoegaze ne s’invitait pas.